Embraceable You














Both humans and transitional objects, such as cuddly toys, can be sources of comfort.
As observed by psychologist Suzanne Vallières, “transitional objects are extensions of the mother but also, to some degree, of the self.”
Teddy bears, which date back to the 19 th century in the United States, are silent friends, never Upsetting us or letting us down.
The bears provide a soothing presence that listens, comforts and sometimes even replaces parents or friends who are absent. But our need for comfort doesn’t stop when childhood ends.
Consciously or unconsciously, we spend our entire lives chasing that same feeling that the stuffed bears brought us way back in our early years.
Just as teddy bears keep our secret heartaches, we expect them to also keep their promise: never to let go of our hands, never to forget our pain.
Sarah Doraghi
La consolation peut être apportée par un être humain tout comme elle peut l’être par un objet transitionnel tel que le doudou.
Comme le note la psychologue Suzanne Vallières, l’objet transitionnel est le prolongement de la mère mais aussi un peu de soi.
L’ours en peluche, dont les origines remonteraient au XIXe siècle aux États-Unis, est cette ami silencieux qui ne contrarie ni ne déçoit.
L’ours constitue cette figure apaisante qui, tour à tour écoute, console, et parfois même remplace l’absence d’un parent ou d’un ami. Notre besoin de consolation ne s’arrête pourtant pas aux portes de notre enfance.
Nous traversons toute une vie, en quête, consciemment ou inconsciemment du même sentiment que l’ours doux de nos premières années nous a jadis
procuré.
Nous attendons de l’ourson détenteur de nos chagrins secrets qu’il tienne sa promesse: Celle de ne jamais lâcher notre main, de ne jamais oublier notre douleur.
Sarah Doraghi